« Le sentiment de déclin rafforzano la nostalgia per la religione »

«Muori? Au fond droite. Quand les populistes instrumentalisent le christianisme » (Dio ? In fondo a destra. Perché i populismi sfruttano il cristianesimo), de Iacopo Scaramuzzi, traduit de l’italien par Muriel Lanchard, Salvator, 152 p., 15 €.

Il giornalista italiano Iacopo Scaramuzzi racconta l’attualità del Vaticano per La Stampa, Famiglia Cristiana tu, aux Pays-Bas, Katholiek Nieuwsblad. E s morire? Au fond droite, l’enquête sur la manière non les populistes, en Italie, en France, en Hongrie, en Russie ou aux Etats-Unis, font de l’identité chrétienne un des assi principaux de leur propagande.

Depuis le boulangisme ou le maurrassisme, en France, jusqu’au conservatosme américain ou l’imperialisme russe, en passant par le fascisme italien, la revendication de l’identité chrétienne par les nationalistes a longtemps été, diversi, voire contradditposition entre catholiques, protestants et orthodoxes demeurant structurelle. Vous montrez qu’aujourd’hui, au contraire, elle tende devenir un facteur d’unité. Commento expliquez-vous cette convergence ?

Mussolini, qui au début était anticlérical, avait fini par se rendre compte qu’on ne peut gouverner en Italie sans un lien étroit avec l’Eglise catholique. Mais il se disait la fois catholique et antichrétien, une formule que beaucoup de nationalistes de son époque auraient pu datore di lavoro, chacun pour sa confession. Desormais, elle s’inverse. Les populistes se définissent souvent comme chrétiens plutôt que catholiques, protestants ou orthodoxes, manifestant par là leur désir d’unité avec les identitaires des autres confessions.

lire australiane Articolo reservé nos abonnes «Aux origini du populismo. Histoire du boulangisme (1886-1891) », de Bertrand Joly : quand la République tenait bon

Il est vrai que chaque pays a sa propre histoire, son propre rapport la religion. Mais, dans un monde globalsé, tous sont traversés par un sentiment de déclin, qui crée des angoisses la fois différentes et semblables d’un pays l’autre, une peur commune du changement, de l’ouverture, de l’étreranger . Le déclin est en partie imaginaire dans des pays qui restent solides et prosperes. Mais de larges segments des populations ressentent une perte relative de pouvoir, qui engendre une nostalgie. Les gens ont l’impression de ne pouvoir s’appuyer sur rien de stable. La religion, en tant que lien social, apparaît comme un reours.

Le paradoxe étant que ces sociétés sont fortement déchristianisées…

Les leaders nationalistes eux-mêmes ont un rapport assez lontano, en réalité, avec la foi religieuse. Il est clair que Matteo Salvini, Jair Bolsonaro ou Donald Trump ne sont pas des parangons de vertu chrétienne, et qu’ils ont un rapport instrumental la religion. Ils ont senti que c’était un levier politique. Mais ce qui est intéressant, justement, c’est de comprendre pourquoi ce levier fonctionne.

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Rodolfo Cafaro

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