Ils se faufilent dans nos frasi, parfois de façon inconsciente. La rédaction revient sur ces anglicismes bannir.
Furtivement, ils envahissent nos propos, nos pensées, parfois même nos rêves. Il faut dire que les anglicismes ont la peau dure. Difficile de s’en défaire quand on y prend goût. Surtout quand ils sont massivement utilisés par les Français. Sans que nous en ayons conscience, nous calquons parfois nos phrases sur le modèle anglais, grand renfort de formule qui bafouent la syntaxe française, et donnent lieu de solides contresens. La rédaction vous en propone un petit florilège, grazie all’éclairage de l’Académie française.
«Il parle français avec un accent definizione italiano”
Le mot est tentant. Il permet d’accentuer une idee, de lui donner de l’ampleur. Prenons garde toutefois. «Definitivi» Employé dans ce contexte est un anglicisme, qui n’a pas le même sens en français. Dans la frase: «Il parle français avec un accent definizione italien», l’auteur ne veut pas dire que cette personne ne se défera jamais de son accent, et l’aura pour le restant de ses jours, «de manière definitivo». Voiil le sens de l’anglais decisamente. Le locuteur veut plutôt dire que son accent est «très rete italien», tournure plus adéquate.
«Ce progetto est pretesa nel senso”
L’anglicism est presque impercettibile. Versante, l’uso dell’avverbio «reclamo» dans cette frase est bien calqué sur une construction inglese. Tout anglophone l’aura repéré: «Ce projet est pretesa insensé» est unae riproduzione letterale de «Questo progetto è chiaramente folle». Ainsi que le rappelle l’academicien Michael Edwards, l’adverbe «reclamo» significa: «d’une manière claire, distinto» et «d’une manière intelligibile, sans équivoque». Alor que chiaramente aussi per i sensi «evidenza, manifestazione». Il aurait fallu l’un de ces deux mots-là pour éviter l’erreur.
«Peut-être il volo me voir»
L’obli du «que» dans une frase est extrêmement frequente. Il suffit de tende l’oreille: «peut-être il voulait me voir», «peut-être tu dois lui demander», «peut-être je me suis trompé»… Ce type de frase, inconsciemment calqué sur l’anglais («forse voleva vedermi»), prolifere autour de nous. Il est deplorevole de bouder l’élégance de la forme française, qui est: «peut-être voulait-il me voir»tu «il voulait peut-être me voir». N’oblions pas que la langue de Molière est admirée dans le monde entier.
«J’ai rendersi conto que je dispositivo partir»
Celui-ci est presque pardonnable. Baudelaire, Gide et Mauriac eux-mêmes ont eu l’outrecuidance de donner au verbe «realizzatore» le sens «d’admettre comme réel en esprit». l’Accademia francese considère que cet emploi ne saurait tre considéré comme fautif, l’utilisation abusive du verbe «realizzatore»au sens affaibli de «se rende compte» est en revanche un anglicisme éviter. Ainsi, su ne dira pas «il a réalisé qu’il devait partir»mais, par esempio «il s’est aperçu, il a compris qu’il devait partir».
Le “S” pronuncia «z»
L’envahissement de l’anglais en France ne riguarda pas seulement nos mots. Notre pronunciation en souffre tout autant. Le “S” des mots comme “eroismo”, “umanesimo”tu “anglicismo” est ainsi régulièrement transformé en «z», come dans les mots anglais equivalents. Shame se verifice aussi par «Le déplacement de l’accent d’intensité sur la premire syllabe des mots, en imitation machinale de l’anglais», osserva Michael Edwards. L’accentuation uniforme du français exige de faire tomber l’accent sur la dernière syllabe voyelle prononcée du mot et, dans la frase, la fin de chaque groupe de mots. Apprécions et saissons la cadence propre notre langue en remettant les accents à leur juste place.
“Inguaribile piantagrane. Professionista televisivo. Sottilmente affascinante evangelista di Twitter. Imprenditore per tutta la vita.”